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Master SDM

Témoignages des anciens étudiants de Master PICS (2010-2011)

  • Antoine Runge

Dans la continuité de ma licence de physique (déjà très oriente optique) obtenue a l'Université de Franche-Comté, je me suis inscris en Master PICS. Pendant deux ans, grâce a un enseignement de haut niveau j'ai pu obtenir de solides bases dans le domaine de la photonique (nano-optique, optique non linéaire, électronique). Ce master offre des expériences rares voire uniques en France (formation salle blanche, assistance a plusieurs conférences). L'important investissement personnel de tous les intervenants permet d'avoir un master d'une grande qualité.

La reconnaissance internationale des enseignants du laboratoire de Besançon, m'a ouvert de nombreuses portes. J'ai ainsi eu l'opportunité de faire mon stage final de master au Tyndall National Institute, un des instituts de recherches les plus important d'Europe, à Cork, en Irlande, me permettant d'améliorer sensiblement mon anglais et de découvrir une autre façon de travailler, mais également un peuple très accueillant et un pays magnifique. A la fin de mon master, les enseignants m'ont grandement aidé a poursuivre en thèse, en soutenant mes différentes candidatures et me donnant ainsi la liberté de choisir le projet qui me convenait et plaisait le plus.

J'ai finalement saisi l'occasion de faire ma thèse a Auckland, en Nouvelle-Zélande, ou je travaille sous l'encadrement des professeurs Neil Broderick et Stephane Coen sur les "optical rogue waves" et les lasers fibrés. La formation du master PICS étant vraiment complète, je n'ai eu aucun soucis pour commencer ma thèse et m'intégrer (pas de mise a niveau, de formation nécessaire). Les deux années du master sont assez intenses et demandent une grosse quantité de travail mais elles me permettent maintenant de savourer les paysages d'Aotearoa, le rugby avec mes amis maoris et samoans, une autre façon de vivre tout en travaillant dans le domaine qui me passionne dans une grande université internationale.

  • Batiste Galmes

Suite à l'obtention de ma licence de physique à l'université de Franche-Comté, j'ai choisi de poursuivre mes études en Master PICS. Cette formation ayant eu le double avantage d'offrir un enseignement poussé en physique générale et plus particulièrement en photonique, tout en permettant d'évoluer au contact direct d'un laboratoire de recherche.

Au cours de cette formation, j'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs manifestations scientifiques qui m'ont permis de mieux appréhender le milieu de la recherche et m'ont motivé à m'orienter vers le parcours recherche proposé par le Master. Ainsi, j'ai effectué mon stage de première année dans le domaine de l'optique quantique sur un travail de modélisation et simulation. Ce stage a fortement motivé mon choix de continuer dans cette branche. 

L'investissement des enseignants-chercheurs est très fort envers ce Master et ses étudiants ce qui m'a permis, en seconde année, d'effectuer un stage de recherche sur mesure comprenant à la fois un aspect théorique et expérimental. 

A la fin de ce stage, je me suis vu offrir une bourse de thèse (financée par le ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur au sein du laboratoire d'optique de l'institut FEMTO-ST à Besançon) afin d'élaborer un système réalisant des marches aléatoires quantiques dans le domaine fréquentiel. La diversité et la qualité des cours de master m'a donné les compétences de bases nécessaires en optique, en électronique, en information quantique et en simulation, pour entreprendre ce sujet de recherche très multi-disciplinaire.

  • Rémi Henriet

2009 : Consécration des travaux sur la fibre optique, et les capteurs CCD par un prix Nobel, deux technologies fondamentales en optiques. 2009 fut aussi l’année ou j’ai intégré le master PICS.

J’étais alors titulaire d’un BTS en Génie Optique, Option Photonique, (poétiquement intitulé GOOP, la mode des acronymes), effectué à Morez, et d’une Licence Professionnelle en Optronique effectuée à Grenoble, quand j’ai été admis sur dossier dans cette formation. À cette époque, mon parcours avait contribué à développer mon intérêt pour l’optique sans pour autant en dévoiler toute la profondeur et la complexité. Lors de l’entretien pour intégrer cette formation, j’ai été ébahi par son contenu et en même temps inquiété,  car j’étais totalement dépassé. Je comprenais certaines notions d’optique, mais d’autres me dépassaient totalement. Ainsi j’ai découvert des concepts physiques que je ne soupçonnais même pas. De quoi effrayer, mais en même temps, j’ai fait confiance à mes interlocuteurs qui pensaient que c’était accessible et que l’expérience pouvait-être tentée.

En outre, ce cursus était mon premier contact avec le monde universitaire, et je ne vais pas mentir, ce fut rude. Ultra-spécialisé, avec des lacunes en physique générale et théorique, ainsi qu’en mathématique, j’avais un retard conséquent à rattraper. La première année a donc servi de remise à niveau, profitant de certaines connaissances et d’un sens physique déjà acquis auparavant, de la modularité des modules (c’est un pléonasme). Mais cela a surtout été rendu possible par l’ensemble de l’équipe pédagogique du master PICS à l’écoute et s’impliquant dans l’apprentissage de ses étudiants. En conclusion, cette première année a pour vocation de fournir une série d’outils et de connaissance de base dans le domaine de l’optique.

La seconde année fut sans doute pire et, paradoxalement, plus satisfaisante. Pire, car les enseignements ne concernaient plus des connaissances générales en optiques et des bases, mais des formations plus spécialisées sur les activités en cours dans le laboratoire d’optique, fortement rattachées à cette formation, donc beaucoup plus complexes. De plus, les enseignements sont condensés en un unique semestre, l’alourdissant considérablement. Mais en même temps plus satisfaisant, par le plaisir d’acquérir ces connaissances dispensées par de véritables autorités dans ces domaines et de disposer ainsi d’un enseignement unique. De plus, l’apprentissage était délaissé au profit de la compréhension. Cela était renforcé par le rapprochement entre les étudiants et le personnel du laboratoire d’optique, contribuant à réduire le rapport hiérarchique, et permettant des discussions plus ouvertes.

Le rythme soutenu des enseignements était complété par des conférences et de multiples séminaires. Quant au stage de 5 mois concluant l’année, il permet une mise en œuvre des connaissances acquises et demeure un atout pour un futur emploi ou pour une thèse. Pour moi, ce fut l’opportunité de découvrir une thématique passionnante et d’avoir l’opportunité de continuer à travailler dessus dans le cadre d’une thèse. Celle-ci, cofinancée par le CNES (Centre National d’Étude Spatial), porte sur la conception de résonateurs à très haut facteur de qualité. Au cours de cette thèse, j’ai pu exploité un savoir-faire acquis BTS et approfondir des connaissances acquises lors de ce master.

Avec le recul de seulement 3 petites années, le master PICS offre des atouts rares :

  • Une spécialisation des thématiques abordées en seconde année, amenées à devenir des éléments fondamentaux des technologies de l’avenir.
  • Un équilibre entre les connaissances académiques et théoriques et leur mise en œuvre pratique.
  • Une ouverture de son équipe et sa capacité à diffuser ses connaissances. L’opportunité de suivre des séminaires et conférences scientifiques. L’occasion de faire des travaux pratiques en salles blanches.
  • Un fort lien entre la formation et le laboratoire d’optique ainsi que l’institut FEMTO-ST.

  • Jacques Chrétien

Après un parcours totalement universitaire menant à une licence de physique j'ai logiquement continué mes études en me dirigeant vers un master en science de la matière dans le domaine de l'optique et de la photonique.
Etant plus attiré par les aspects expérimentaux de la recherche mais ne voulant pour autant pas perdre le lien avec des aspects plus fondamentaux de l'optique, le master PICS m'est alors apparu comme une bonne alternative, tout d'abord sur le plan académique, en proposant des cours de haut niveau aussi bien sur le plan théorique qu'expérimental mais aussi sur le plan professionnel en offrant un large éventail de débouchés possibles dans les métiers de l'optique au sens large.
C'est au cours du master que je me suis progressivement orienté vers le milieu industriel; la possibilité de mener à bien un projet depuis l'idée et les expériences en laboratoire jusqu'au développement industriel puis la commercialisation m'attirait particulièrement. Lors de mon stage de M2 j'ai eu la chance de pouvoir intégrer une jeune PME issue de précédents travaux de recherche du laboratoire et alors en cours de création, ceci me permettant de découvrir les étapes de création d'une entreprise mais aussi d'entrevoir le métier de la R&D en milieu industriel.
Suite à ce stage j'ai choisi de poursuivre mes travaux au sein de cette entreprise dans le cadre d'une thèse CIFRE portant sur le développement de micro-modulateurs électro-optiques à base de matériaux à coefficients géants.
Cette orientation m'a alors permis de m'investir principalement dans mon sujet de thèse mais aussi dans quelques projets industriels me confortant alors mon choix de poursuivre ma carrière professionnelle dans le milieu de la recherche industrielle.

  • Paul-Antoine Moreau

Après avoir obtenu une licence de physique de l'Université de Franche-Comté, j'ai effectué une première année de Master RMM (Réactivité Moléculaire et Matériaux) dans cette même université. C''est au cours de cette première année présentant des modules communs avec le master PICS que j'ai pu confirmer l''intérêt privilégié que je portais à l''optique, domaine particulièrement complet de la physique moderne puisqu''à la croisée des théories ondulatoires, relativistes et quantiques. Après une année de préparation de l''agrégation à l''ENS de Lyon, je suis venu poursuivre mon cursus universitaire au sein du Master PICS. L''année de M2 à été très enrichissante. Grâce à des cours d''un bon niveau nous avons pu nous confronter à des problématiques tout juste sorties du laboratoire dans les domaines de l''optique et de la photonique. J''ai ensuite choisi de poursuivre une thèse au sein du laboratoire d'optique de l''Institut Femto-ST dont étaient issus la plus part des intervenants du master. Je conduis donc actuellement une thèse sous la direction d''Eric Lantz et de Fabrice Devaux. Dans ce cadre je m'intéresse à des aspects à la fois théoriques et expérimentaux de l''optique quantique.